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La Route du Vin de Bordeaux en Saint-Émilion, Pomerol, Fronsac

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Riche en vins dont la réputation mondiale n’est plus à démontrer, la « Route du Vin de Bordeaux en Saint-Émilion, Pomerol, Fronsac » occupe la rive droite de la Dordogne, entre Bordeaux et Bergerac, ainsi que la partie nord de l’Entre-Deux-Mers.

 

La route tire son nom du groupe organique alliant les trois grandes AOC du même nom, elle s’organise autour de la cité portuaire de Libourne, et forme ainsi aujourd’hui la région du Grand Libournais.

 

Le fleuron du territoire est la magnifique cité médiévale de Saint-Emilion, inscrite au patrimoine mondiale de l'Unesco en tant que « Paysage Culturel », et l'une des plus célèbres vitrines du vignoble bordelais.

 

La « Route du Vin de Bordeaux en Saint-Émilion, Pomerol, Fronsac » se démarque par la grande homogénéité de ses paysages, par sa géologie (sous-sol à dominante calcaire), par sa concentration de vignoble, et par l'importance des exploitations familiales, petites et moyennes propriétés, qui contrastent avec les grands domaines de la « Route du Vin de Bordeaux en Médoc ».

 

 

LA JURIDICTION DE SAINT-EMILION

 

En plein cœur du Grand Libournais, dans une région constituée de douces collines viticoles et de bosquets verdoyants, cette magnifique cité médiévale campée sur une éminence calcaire bénéficie de sa situation au carrefour du Bordelais, de la Saintonge et du Périgord.

 

La cité possède un patrimoine architectural et religieux important (ermitage, église monolithe, église collégiale, palais des archevêques, immeubles cossus et restes de fortifications) qui se décline au gré de petites ruelles et de placettes ombragées, mais jouit également de la renommée de son patrimoine viticole (vignoble de Saint-Émilion) dont les vins font partie des plus recherché au monde.

 

 

La cité médiévale et sa « juridiction » est inscrite au patrimoine mondial de l'humanité par l'Unesco depuis 1999 au titre de « Paysage Culturel ». Elle constitue « l’exemple remarquable d'un paysage viticole historique qui a survécu intact » et « illustre de manière exceptionnelle la culture intensive de la vigne à vin dans une région délimitée avec précision ».

 

LIBOURNE, FILLEULE DE BORDEAUX

 

Cette ancienne bastide portuaire fondée au XIIIe siècle par Roger de Leyburn, au centre d'une riche région viticole et au confluent de la Dordogne et de l’Isle, a été conçue pour devenir le débouché naturel des vins et du bois de la vallée de la Dordogne – vins de Saint-Émilion, Pomerol, Bergerac, etc. – exportés vers l’Angleterre.

 

Longtemps deuxième ville du nord de la Guyenne après Bordeaux, Libourne entretient avec cette dernière des rapports ambivalents : « filleule » de la capitale aquitaine durant le court règne du Prince noir, elle est aussi sa rivale en matière de commerce ou de fiscalité.

 

 

Les rois d’Angleterre octroyèrent à la ville de Libourne, de même qu’ils l’avaient fait pour Bordeaux, une « coutume » exemptant de droits de douane l’exportation de ces vins.

 

Pour la petite histoire, il se dit que le pavage du port est en pierre anglaise transportée dans les bateaux qui venaient chercher du vin. En effet, ceux-ci ne pouvant venir d'Angleterre à vide, il fallait les lester pour qu'ils puissent naviguer sur l'Atlantique.

 

LE PAYS FOYEN, AUX PORTES DU PERIGORD

 

Sainte-Foy-La-Grande, la plus ancienne des bastides de Gironde et cœur du Pays Foyen, a été fondée en 1255 sur les rives de la Dordogne par Alphonse de Poitiers, Comte de Toulouse en paréage avec l'Abbaye Sainte-Foy-de-Conques.

 

 

Aussi appelée "Porte du Périgord", le Pays Foyen est au cœur du vignoble AOC de Sainte-Foy-Bordeaux. Sainte-Foy-La-Grande est l'une des plus petites communes de France : elle s'étend sur 51 hectares presque entièrement urbanisés ; et est située à l’extrémité orientale de la Gironde, à une heure de Bordeaux, à la confluence des départements de la Dordogne et du Lot-et-Garonne.

 

CASTILLON-LA-BATAILLE ET SON HISTOIRE ANGLO-VINICOLE

 

Le véritable essor viticole de Castillon-la-Bataille commence au Moyen-Âge, avec notamment le mariage d’Aliénor d’Aquitaine et d’Henri Plantagenêt, la ville devient ainsi une véritable étape portuaire et une importante forteresse est édifiée sur les bords de la Dordogne, ce qui permit l’exportation de ses vins aussi bien vers l’Angleterre que vers la Hollande.

 

D’après Bernard Ginestet : « Au XIIIe siècle, ces vins étaient fort estimés et se chargeaient par cargaisons entières à destination de l’Angleterre. Ils se distribuaient aussi localement au détail et constituaient la consommation de luxe de l’aristocratie bordelaise ».

 

Par le fait de mariages royaux, l’Aquitaine devint une riche province anglaise, attirant la convoitise des Rois français, ce qui contribua au début d’un long conflit : la guerre de 100 ans.

 

En 1453, l’ultime bataille de cette guerre sur les collines de Castillon, met fin à la domination anglaise après 300 ans de règne. Elle signe la mort du célèbre Général Talbot et la reconquête de l’Aquitaine par Charles VII.

 

Ainsi, Castillon reste le symbole de la fin de la présence anglaise en Aquitaine.

 

 

Avant la création des Appellations d’Origine Contrôlée (AOC) en 1935, les vins produits dans cette région du Libournais furent longtemps commercialisés sous la dénomination « Près Saint Emilionnais ». Aujourd’hui, l’appellation de cette région est « Castillon – Côtes de Bordeaux ».

 

Dès le Moyen-Age, Sainte-Foy-La-Grande bénéficie de la prospérité grâce au commerce du vin qui a pour théâtre son port situé à l'écart de la ville, ainsi que des activités liées à la principale production locale : tonneliers et charpentiers de la marine qui installèrent leurs ateliers le long de la rivière.

 

Sous domination anglaise jusqu’en 1450, les vins du secteur sont expédiés sur des gabarres vers Libourne et Blaye pour être embarqués sur les navires de haute mer à destination des îles britanniques.

 

LES COTEAUX DU FRONSADAIS 

 

A la croisée des routes fluviales et terrestres, le Fronsadais, et surtout le Tertre de Fronsac, a occupé de tous temps une position stratégique : les Gaulois y tenaient un important marché, les Romains y bâtirent un autel, puis, en l’an 770, Charlemagne y édifia une puissante forteresse.

 

Plus tard, pendant les trois siècles d’occupation anglaise, les vins de Fronsac furent largement exportés vers l’Angleterre. En 1663, le Duc de Richelieu décida d’acquérir les terres du Duché de Fronsac, et y fit édifier une « folie », théâtre des fêtes galantes dont l’écho se propagea jusqu’à la cour de Louis XIV. Dès lors, la notoriété des vins de Fronsac ne cessera de s’étendre.

 

 

 

Au XVIIIe siècle, la révolution qualitative des vins du Libournais prend ses racines ici et l’essor du commerce maritime mondial contribuera largement à établir le vignoble de Fronsac parmi les plus nobles du vignoble de Bordeaux.

 

Au XVIIIe siècle, les vins de Fronsac et Canon Fronsac jouissent de la plus forte réputation parmi les vins du Libournais, Saint-Emilion et Pomerol, s'honorant alors des prix les plus élevés. De même, en 1750, ce sont trois notables de Fronsac et Canon Fronsac, Messieurs Lafon, Boyer et Mathieu, qui sont les premiers à initier une révolution viticole, transformant le vignoble auparavant constitué de « métairies » en « crus » de petite taille (ancêtre des châteaux d'aujourd'hui").

 

VAYRES, UN AUTRE ŒIL SUR LA DORDOGNE

 

Ancienne cité habitée dès l’antiquité, sur la voie romaine reliant Bordeaux à Périgueux, à la fois port, camp et marché, son activité se développa grâce à sa situation géographique : un éperon rocheux qui surplombe le confluent de la Dordogne et du Gestas, sur lequel fut construit le château de Vayres.

 

Dès le milieu du XIXe siècle, les vins rouges et blancs de l'appellation Graves-de-Vayres étaient réputés, comme le mentionnent Cocks et Féret dans leur livre « Bordeaux et ses vins » : « Sans prétendre rivaliser avec les Médoc ou les Saint-Emilion, les vins rouges des Graves-de-Vayres sont néanmoins pleins de délicatesse. Les premiers crus sont très recherchés du commerce pour leur corps et leur finesse et peuvent être classés parmi les meilleurs vins du Libournais, immédiatement après les deuxièmes crus de Pomerol. »

 

 

À Saint-Pardon, port de Vayres, le mascaret, phénomène de brusque surélévation de l'eau d'un cours d'eau, ici la Dordogne, « passe » deux fois par jour, au moment où la marée passe de descendante à montante, lors des pleines et nouvelles lunes. Il s’apparente à une longue vague remontant la rivière. Par gros mascaret, le surf peut se pratiquer pendant au moins vingt minutes en continu.

 

BRANNAIS, LA PORTE DE L'ENTRE-DEUX-MERS

 

Le territoire du Brannais s'étend des bords de la Dordogne vers les plateaux de l'Entre-deux-Mers, au sud de Saint-Émilion, entre les proches bastides de Libourne et Sainte-Foy-La-Grande.

 

La diversité de ses paysages entrecoupés de collines, de vallons, de forêts naturelles et de grands vignobles font toute la richesse de cette région.

 

La viticulture est ici, comme dans l’ensemble du Grand Libournais, très ancienne. La Révolution française, en rétablissant la liberté de culture, en morcelant les biens de l’Église et des nobles exilés, en regroupant la propriété du sol avec celle du droit d'exploiter, a ici aussi profondément bouleversé le paysage viti-vinicole. Le Brannais cultive essentiellement les appellations Bordeaux & Bordeaux Supérieur, ainsi que l’AOC Entre-Deux-Mers.

 

Le Brannais est également riche de témoignages du passé. De la Préhistoire au XIXème siècle, venez découvrir les vestiges de villas gallo-romaines ; les abondantes églises romanes ayant survécus à la Guerre de Cent Ans, sauvegardées grâce aux restaurations faites au fil des siècles ; les pigeonniers, fauconniers, moulins fortifiés, attestations de la diversité du patrimoine ; ainsi que les nombreux châteaux datant du XIVème au XVIIIème siècle et de la Guyenne anglaise, véritables témoignages de l’importance stratégique de la région pendant les différentes guerres.

 

 

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