Le Grand Saint-Emilionnais

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  • Le Grand Saint-Émilionnais

    Le Grand Saint-Émilionnais

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    VOUS AVEZ CHOISI DE VENIR DÉCOUVRIR LE GRAND SAINT-ÉMILIONNAIS ? VOUS NE SEREZ PAS DÉÇU !     Région mondialement connue, le Grand Saint-Émilionnais possède un patrimoine d’une grande richesse, marqué par l’omniprésence de la vigne et jalonné par un bâti historique, d’époques et d’architectures différentes, formant les villages et hameaux caractéristiques du territoire.   Des berges de la Dordogne aux terrasses cultivées et plateaux calcaires les paysages variés du Grand Saint-Émilionnais vous surprendront durant votre visite !   Les églises romanes, gothiques ou monolithe jalonnent le territoire tels des repères pour les visiteurs en balade tandis que les châteaux et maisons de maîtres surgissent çà et là telle une jolie surprise inattendue !   La préservation et la mise en valeur de ce terroir et de ce patrimoine uniques font du Grand Saint-Émilionnais un territoire d’exception. Alors bonne découverte !     Voici les 22 communes qui s'offrent à vous durant votre balade :     SAINT-EMILION SAINT-CHRISTOPHE DES BARDES SAINT-LAURENT DES COMBES SAINT-HIPPOLYTE SAINT-ETIENNE DE LISSE SAINT-PEY D’ARMENS SAINT-SULPICE DE FALEYRENS VIGNONET MONTAGNE LUSSAC PUISSEGUIN LES ARTIGUES DE LUSSAC PETIT-PALAIS ET CORNEMPS NÉAC FRANCS TAYAC SAINTE-TERRE GARDEGAN ET TOURTIRAC SAIN-CIBARD BELVÉS DE CASTILLON SAINT-GENÉS DE CASTILLON SAINT-PHILLIPE D’AIGUILLE
  • Belvés-de-Castillon

    Belvés-de-Castillon

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    Belvès-de-Castillon est une commune du Grand Saint-Émilionnais faisant partie du Canton des Coteaux de Dordogne. Elle se situe à environ 10  kilomètres de Saint-Émilion et à 16 kilomètres de Libourne, sa superficie est de 661 ha. Aujourd’hui, la commune compte 333 habitants, et ces derniers sont appelés les Belvésiens et les Belvésiennes.       > UN PEU D'HISTOIRE           Origine du nom Belvès-de-Castillon tient son nom de la contraction du latin bellus visus ou de l’occitan bello viso, signifiant « belle vue ». La terminaison « -de-Castillon », faisant référence à la commune voisine de Castillon-la-Bataille et distinguant la commune de celle de Belvès dans le département voisin de la Dordogne, a été ajoutée en 1913. En gascon, le nom de la commune est Belvés de Castilhon.           Historique Le territoire de Belvès faisait partie de la seigneurie de Castegens fondée au XVe siècle par la puissante famille de Grailly. Commune rurale et viticole, elle intègre l’appellation « Castillon côtes de Bordeaux ». À la Révolution, la paroisse Notre-Dame de Belvès forme la commune de Belvès. Comme sa commune voisine, Castillon-la-Bataille, Belvès-de-Castillon est au cœur des événements qui marquent la fin de la guerre de Cent Ans. Elle participe aujourd’hui au grand spectacle qui commémore la bataille de Castillon.       > UN PATRIMOINE NATUREL   La commune est traversée par plusieurs cours d’eau : la Lydoire, la Brande, le Rieuvert et l’Anguille.       > DES VIGNES   Cette commune rurale et viticole, elle intègre l’appellation « Castillon côtes de Bordeaux ». En 2015, la commune de Belvès-de-Castillon a obtenu le label “ Territoire Bio engagé ” remis par Arbio Aquitain.        > POINTS D'INTÉRÊTS   Le château Castegens a été érigé au Moyen-Age. C’est un bâtiment d’habitation rectangulaire couvert d’un toit de tuiles plates. Il est aussi entouré d’une enceinte rectangulaire à tours d’angles, dont une partie est aujourd’hui détruite. Au Second Empire, des chais sont ajoutés au château. Depuis quelques années, le château de Castegens est le théâtre de la reconstitution de la bataille de Castillon, dernière bataille de la guerre de Cent Ans.   L’église Notre-Dame a été construite au XIXe siècle, dédiée à la Vierge, dont le culte est très répandu. Succédant certainement à un édifice plus ancien, la sobriété de sa façade rappelle une architecture romane. Cette église abrite un chapiteau mérovingien classé Monument Historique au titre d’objet.   Le village accueille sur le site du Château de Castegens le plus grand spectacle culturel d'Aquitaine : "La Bataille de Castillon" : en juillet et août le spectacle évoque l'Aquitaine anglaise et l'ultime bataille livrée à Castillon, entre les forces anglo-aquitaines et l'armée française de Charles VII.       > HORAIRES D'OUVERTURE DE LA MAIRIE   Lundi, mardi, jeudi, vendredi : de 9h00 à 13h00 Mercredi : de 9h00 à 13h00 et de 15h00 à 18h00
  • Francs

    Francs

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    Francs est une commune du Grand Saint-Émilionnais faisant partie du Canton du Nord-Libournais. Située au nord Libournais, elle se situe à 14 kilomètres de Saint-Émilion, sur une butte culminant à 96 mètres, sa superficie est de 359 hectares. Aujourd’hui, la commune compte 190 habitants, et ces derniers sont appelés les Francs.     > UN PEU D'HISTOIRE   La commune de Francs tire son nom d’un événement historique : alors que Clovis, premier roi des Francs, allié de Gondebaud, est victorieux des Wisigoths lors de la bataille de Vouillé, en 507 et s’empare de l’Aquitaine. Il laisse alors un détachement de l’armée franque qui se fixe sur la commune pour la protéger, qui pris le nom latin « Ad Francos », c’est-à-dire, « Aux Francs », devenu plus tard, « Francs ». Entre 1793 et 1930, son nom a changé pour « Franc », pour ensuite redevenir celui qu’il est aujourd’hui.   Vers le IXe siècle, un seigneur de la famille de Ségur décide d’y bâtir un château féodal qui est ensuite rattaché à la châtellenie de Puynormand, puis à leur baronnie. Au XVIe siècle, les Ségur se convertissent au protestantisme, ce qui les conduit à disparaître complètement de Francs, et c’est une autre lignée de seigneurs ; les Gaufreteau , qui leurs succèdent. Aujourd’hui, le château, restauré en partie, et l’église romane, demeurent les témoins précieux de ce passé.     > UN PATRIMOINE NATUREL   La commune de Francs est parcourue par environ 2,7 km de cours d'eau, dont notamment le Ruisseau De Coudot (longueur de 2,6 km) et Le Palais (longueur de 0,1 km) qui est par ailleurs un cours d’eau protégé. Une grande majorité des sols de la commune sont consacrés à de l’exploitation agricole.     > DES VIGNES   « Humble perle du Bordelais, les Bordeaux-côtes-de-francs n’en constituent pas moins l’une de ses pierres les plus précieuses. Pour l’instant elle ne brille que pour elle et quelques amateurs avertis, mais son éclat délicat et discret risque bien dans l’avenir d’éclipser des gloires mieux établies. » - Jean Paul Kauffmann    L’appellation de Francs Côtes de Bordeaux a été reconnue en AOC. C’est l'une des plus petites appellations du Bordelais. Elle représente 500 hectares de vignes avec de nombreuses petites exploitations.   En savoir plus sur le vignoble de Saint-Émilion, ici.     > POINTS D'INTÉRÊTS    À 96 mètres d’altitude, Francs offre une magnifique vue panoramique sur les alentours : sur les vignes, les forêts… Des chemins de randonnées (comme départ ou étape) dont une randonnée à vélo « Églises et châteaux en Lussacais » de notre office de tourisme.Les parcours sont téléchargeables, ici.   Deux édifices témoins du passé :   - Église Saint-Martin de Francs : On peut notamment observer l’église romane Saint-Martin de Francs, construite en 1605 sur un tertre qui compte parmi les 22 paroisses qui formaient la châtellenie de Puynormand. Dominant un paysage de vignes, elle est aujourd’hui le seul monument historique classé du village de Francs datant du XVIIe siècle.   - Le Château de Francs : Le château, construit au IXe siècle a été entièrement construit en pierre de taille. Il est le château le plus important du Canton de  Lussac de par l’emplacement stratégique de la commune située sur une colline élevée, pour la défense du territoire lorsque les troupes arrivent du pays de Castillon ou de l’Entre-de-mers. Le château, bâtît par un seigneur de Ségur, est pillé à l’époque des guerres de Religion par les protestants de la région. Durant la Révolution, il est également mutilé. Le bâti qui subsiste aujourd’hui date du XIVe siècle. Son porche témoigne des nombreuses restaurations rendues nécessaires après les invasions ou les pillages.     > HORAIRES D'OUVERTURE DE LA MAIRIE   Lundi au mardi : 08h00 à 11h30 - 13h30 à 17h30Mercredi : 10h00 à 11hh30 - 13hh30 à 17h30Jeudi : 08h00 à 11h30 - 13h30 à 17h30Vendredi : 08h00 à 11h30 - 13hh30 à 17h00  
  • Gardegan-et-Tourtirac

    Gardegan-et-Tourtirac

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      Gardegan-et-Tourtirac est une commune du Grand Saint-Émilionnais faisant partie du Canton des Coteaux de Dordogne. Elle se situe à 20 kilomètres à l’est de Libourne et à 11 kilomètres de Saint-Émilion. Sa superficie est de 960 ha. Aujourd’hui, la commune compte 286 habitants, et ces derniers sont appelés les Gardeganais et les Gardeganaises.     > UN PEU D'HISTOIRE     Origine du nom Le nom de la commune a pour origine un poste de garde du château de La Pierrière, qui est liée à la puissante famille de Ségur. La commune est née de la fusion des communes de Gardegan et Tourtirac.   Historique Gardegan-et-Tourtirac est une commune viticole semblant avoir été habitée dès la période préhistorique.   À la Révolution, la paroisse Saint-Martin de Gardegan forme la commune de Gardegan et la paroisse Saint-Pierre de Tourtirac forme la commune de Tourtirac. En l'an IX (1800), la commune de Tourtirac est rattachée à celle de Gardegan qui devient Gardegan-et-Tourtirac.   C’est la famille de Ségur qui renforce la position de Gardegan et qui y fait construire les châteaux de Pitray et de la Pierrière. Il est probable que le château de La Pierrière ait été le poste de garde de Gardegan au XIIIe siècle.     > UN PATRIMOINE NATUREL   La commune contient environ 1 km de cours d'eau, comprenant principalement la Lidoire et le Lechout.     > DES VIGNES   Gardegan-et-Tourtirac produit un vin d’appellation Castillon Côtes de Bordeaux.     > POINTS D'INTÉRÊTS   L’église Saint-Martin est une église romane comportant une façade de style poitevin, un portail à voussures nues, au chevet plat et une nef unique. Elle est inscrite au titre des monuments historiques. Au-dessus de la porte se trouvent des chapiteaux historiés qui ornent le cœur. La cloche et son clocher carrés datent de 1741.   L’église Saint-Pierre  fortifiée au XIIe siècle  se compose d’une nef lambrissée, d’une coupole sur pendentifs, d’une abside voûtée en cul-de-four et d’un clocher carré. C’est un édifice de style roman inspiré par l’esprit local. L’église a été dégradée lors des guerres de religion.   Le château de Pitray, classé aux monuments historiques, construit en 1868 sur l’emplacement d’anciennes demeures du XVe siècle, présente un style gothico-renaissance selon l’interprétation qu’en fait Viollet-le-Duc. Il fut dessiné par l'architecte bordelais Alphonse Blanquière. Le parc qui l’entoure est dessiné à la même époque, avec des arbres majestueux qui forment un écran de verdure. La terre de Pitray appartint longtemps aux Ségur. Le grand parc a été dessiné par le pépiniériste bordelais Jean Escarpit.   Le dolmen situé sur la propriété viticole du château de Pitray. Généralement constituée de deux pierres verticales supportant une ou plusieurs grosses dalles appelées tables, elle a ici disparu.   Le château de la Perrière construit au Moyen-Age, a subi plusieurs modifications depuis. Ses douves se trouvent sur l’emplacement d’une ancienne cave monolithique. Il est agrandi au XVIIe siècle par la famille Lageard, en ajoutant notamment une grande cour et une chapelle. En 1867, une tour néo-gothique est construite à un angle. Aujourd’hui, des bananiers ornent la cour du château et apportent au château une touche d’exotisme.   Le Grand Saint-Emilionnais Golf Club imaginé par l'architecte Tom Doak, est un golf 5 étoiles composé de 18 trous. Plus d’information ici.     > HORAIRES D'OUVERTURE DE LA MAIRIE     Lundi : 8h15 à 12h30 et 13h30 à 18h30 Jeudi : 13h30 à 19h00 Vendredi : 8h15 à 12h30  
  • Les Artigues-de-Lussac

    Les Artigues-de-Lussac

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      Les Artigues-de-Lussac est une commune appartenant au Canton du Nord-Libournais et faisant partie de la communauté de communes du Grand Saint-Émilionnais. Sa superficie est de 1016 ha et elle se situe à 5 kilomètres de Saint-Émilion. La commune compte aujourd’hui 1101 habitants, appelés les Artiguais et les Artiguaises.     > UN PEU D'HISTOIRE     Origine du nom   Le nom des Artigues est un mot d'origine celtique qui signifie "défricher".   Historique   À la Révolution, la paroisse Saint-Pierre de Lussac forme la commune de Lussac. Le 14 août 1869, la commune de Lussac est morcelée pour former la commune des Artigues-de-Lussac. Ainsi, il s’agit d’une commune récente  dont l’histoire se confond avec celle de Lussac.   Le territoire des Artigues-de-Lussac est occupé depuis très longtemps. On sait ainsi qu’une tribu celtique habitait la forêt de Faize. Mais il ne reste aucune trace matérielle des anciens autels celtes car les Romains en s'installant dans cette région, ont détruit tout ce qui avait trait à la religion.   C’est donc à partir du XIIe siècle que le village commence vraiment à se développer avec la construction de l’abbaye et de l’église de Faize. Cette communauté religieuse attire aussi des personnes laïques qui s’établissent dans les environs et la population augmente alors au cours des siècles suivants.   Cependant, au moment de la Révolution, l’abbaye est vendue comme bien national et l’église de Faize disparaît. Ce n’est qu’en 1830 que les autorités autorisent les habitants voisins des Artigues à construire une nouvelle église, dont la construction s’est achevée en 1852.     > UN PATRIMOINE NATUREL   La commune est traversée par le Ruisseau De Lavie et le Petit Palais, soit presque 4 kilomètres de cours d’eau.     > DES VIGNES   Aujourd’hui, l’activité principale de la commune des Artigues-de-Lussac est la viticulture. Elle produit des vins d’appellation Bordeaux supérieur.     > POINTS D'INTÉRÊTS   L’Office de Tourisme du Grand Saint-Emilinnais vous propose une randonnée pédestre passant par la commune des Artigues-de-Lussac, « Les Artigues-de-Lussac » c’est 1h30 de balade pour découvrir l’Abbaye et les vins de la commune. « Histoire et patrimoine autour de Montagne » est une randonnée vélo assez facile de 15 kilomètres pour 1h30 de balade passant par Les Artigues-de-Lussac. Vous pouvez télécharger l'ensemble des balades ici.   L’aérodrome de Libourne, situé sur la commune des Artigues-de-Lussac est idéal pour un Baptême de l'air ou un vol d'initiation en avion.   L’église paroissiale du Sacré Cœur est de style néo-classique du XIXe siècle. Ses fresques intérieures et ses vitraux sont à découvrir et ont été entièrement rénovés grâce à l’association paroissiale des Artigues-de-Lussac.   L'abbaye a été fondée en 1137 par le vicomte Pierre de Castillon qui dépend alors de l'ordre de Cîteaux. Agrandi et remaniée au XVIIe siècle avant d’être vendue comme bien national au moment de la Révolution. La toiture et les pierres sont en partie vendues pour construire les bâtiments alentours et il ne reste aucun vestige de l’église primitive dédiée à la Vierge. Ce qui reste du couvent est alors entièrement restauré par son dernier acquéreur, Maurice Druon, ancien ministre de la Culture et auteur de la saga Les Rois Maudits. Aujourd’hui, Maurice Druon repose dans l’ancien chœur de l’abbatiale.     > HORAIRES D'OUVERTURE DE LA MAIRIE   Lundi : de 13h30 à 18h00 Mardi : de 9h00 à 12h00 et de 13h30 à 18H00 Mercredi : de 8h00 à 12h00 Jeudi : de 9h00 à 12h00 et de 13h30 à 17h30 Vendredi : de 9h00 à 12h00 et de 13h30 à 17h00
  • Lussac

    Lussac

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    Lussac est une commune du Grand Saint-Émilionnais et le chef-lieu du Canton de Nord-Libournais. Elle se situe à 9 kilomètres de Saint-Émilion et sa superficie est de 2343 ha. Aujourd’hui, la commune compte 1269 habitants, ils sont appelés les Lussacais et les Lussacaises.    > UN PEU D'HISTOIRE   Origine du nom   Lussac doit ses origines à un personnage gallo-romain, Luccius, qui s’installe dans la région et y bâtit sa ville Luccianus au milieu des vignes, dont le territoire détermine les premières limites du village.   Certains peuvent voir une autre origine du nom de Lussac, en la pierre des sacrifices, sur le tertre de Picampeau, puisque le terme gaulois « lukus » signifiait « bois sacré », c’est-à-dire lieu de rites religieux.   Historique   Lussac est dominé par le mégalithe gaulois du tertre de Picampeau, où se déroulèrent des sacrifices avant l’ère chrétienne. Quelques siècles plus tard, Lussac est détruit par les invasions barbares. Il faut attendre le XIIe siècle pour que les moines cisterciens remettent en valeur la région, permettant notamment la reconstruction de l’église. De nombreux domaines viticoles s’installent alors à côté de la villa de Luccius et l’Aquitaine anglaise permet de faire connaître les vins locaux jusqu’en Angleterre. Lussac devient ainsi peu à peu une commune très convoitée à partir du XVIIe siècle notamment par les parlementaires bordelais qui y construisent plusieurs châteaux.   La vie commerçante de Lussac participe également à son dynamisme. Elle accueille même jusqu’à douze foires par an à partir de 1834.       > UN PATRIMOINE NATUREL     En 2015, le Conseil national de villes et villages fleuris de France a attribué deux fleurs à la commune au Concours des villes et villages fleuris. La commune contient plus de 11 km de cours d'eau, comprenant principalement : le Ruisseau De Gendarme, le Ruisseau De Lavie, le Palais et le Petit Palais.   > DES VIGNES     Lussac est une commune proche de Saint-Emilion qui se signale très tôt par sa vocation viticole et la qualité de ses vins qui font sa renommée. Le Lussac-Saint-Emilion est un vin rouge sec, il rentre dans la catégorie du vin tranquille. L’appellation Lussac-Saint-Emilion fait parti des vins satellites de Saint-Emilion (Plus d’information ici).     > POINTS D'INTÉRÊTS     Le Château de Lussac est situé en plein centre du village. Le château « primitif » appartenait à la famille Montauroy a été entièrement détruit en 1898. La bâtisse actuelle a été construite en cinq années et s’inspire des bâtiments classiques qui s’imposaient en France à partir du XIXe siècle.   L’église Saint-Pierre, initialement édifiée en bois, a été remplacée au XIIe siècle, après un incendie, par un édifice roman, remaniée dès le XIVe siècle. Après avoir été reconstruite, L’église est à nouveau dévastée en 1587, suite aux guerres de Religion et finalement entièrement restauré au XIXe siècle. Le clocher et sa flèche sont ajoutés et la nef modifiée. Les restaurations de l’église Saint-Pierre de Lussac s’achèvent en 1874 avec l’installation d’une cloche.   La villa de Luccius, dont on peut toujours voir quelques vestiges, est un domaine gallo-romain, à l’origine du nom de Lussac. Le domaine de Luccius, personnage gallo-romain, est une propriété viticole qui a déterminé les premières limites du village. Il n’en subsiste aujourd’hui que quelques fondations et il est encore aujourd’hui au cœur d’un domaine viticole.   Le mégalithe gaulois du terte de Picampeau, une pierre des sacrifices païens, également appelé Pierre-des-Martyrs, témoigne des nombreux rites celtiques pratiqués à cette époque.   La Maison du vin et du tourisme de Lussac dont la mission est de faire découvrir et promouvoir les vins de la commune satellite de Saint-Émilion. Elle a été construite à la fin du XVIIIe siècle pour Paul Montouroy et a été, tour à tour, mairie, gendarmerie, maison de justice, école privée, théâtre et finalement propriété du syndicat viticole communal.   Un parcours vélo réalisé par l’Office de Tourisme passe par Lussac : « Églises et châteaux en Lussacais » au départ de Lussac pour une balade à vélo de 3 heures environ (30 kms). Vous pouvez télécharger le parcours, ici.   La commune accueille un marché tous les jeudis matins.     > HORAIRES D'OUVERTURE DE LA MAIRIE   Lundi et mercredi : de 8h30 à 12h30 et de 14h00 à 18h00 Mardi et jeudi : de 8h30 à 12h30 Vendredi : de 8h30 à 12h30 et de 14h00 à 17h00
  • Montagne

    Montagne

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      Présentation de la commune Montagne est une commune du Grand Saint-Émilionnais faisant partie du Canton du Nord-Libournais. Elle culmine à 97 mètres et se situe à 6 kilomètres de Saint-Émilion. Sa superficie est de 2670 ha. Aujourd’hui, la commune compte 1 542 habitants que l’on appelle les Montagnaises et les Montagnais.   Un peu d’histoire… Origine du nom Son nom dérive du latin "montis" (colline), mais aussi "Montane" en bas latin, et finalement "Montagne" en gascon. Historique Il semble que Montagne ait été peuplé dès le Néolithique, le village n’a conservé que des témoignages sur le site de Malengin. On y a retrouvé des objets de l’Âge du cuivre et de l’Âge du bronze. On note également la présence de quelques villas de l’époque gallo-romaine : il reste les vestiges de la villa d’Ausone, la villa Lucaniacus, mais aussi des sarcophages et des mosaïques. À la chute de l’Empire romain, la région est placée sous la tutelle des évêques chrétiens. Au XIe et XIIe siècles, la vie religieuse à Montagne est très active, avec notamment la construction de trois églises. C’est également au Moyen Âge que se développent les activités de la commune avec l’exploitation des carrières de calcaire qui commence au XIIe siècle. Montagne appartient alors à la châtellenie de Puynormand et ce jusqu’en 1602 lorsque Henri IV vend un certain nombre de terres dont il est propriétaire. Les acquéreurs s’attachent à les faire prospérer, notamment en y développant la viticulture. Ils jouissent de la protection du roi pour assurer la promotion de leurs productions et de ce fait, leur vin remporte rapidement un grand succès qui ne s’est pas démenti jusqu’à nos jours. Ce n’est qu’en 1973 que le maire et son conseil municipal votent la reconstitution de la commune en rassemblant les trois paroisses voisines : Montagne, Saint-Georges et Parsac, dont la vocation pour chacune d’elles reste viticole.   Un patrimoine naturel (…) La commune est parcourue par un petit ruisseau, le Barbanne qui est une borne linguistique : pays d'oc côté St-Emilion et oil côté Montagne.   Des vignes… Attachée à Saint-Emilion, la commune de Montagne est très marquée par la viticulture et produit un vin de grande qualité. Montagne produit aujourd’hui des vins renommés d’appellation Montagne-Saint-Emilion. Montagne fait parti des appellations satellites de Saint-Emilion.   Points d’intérêts : Église Saint-Martin construite au XIIe siècle a connu de nombreuses restaurations au cours des derniers siècles. Elle possède un clocher composé de tours carrées élevées à la croisée des transepts et de la nef. Sur la façade ouest, une porte à sept voussures est pourvue de chapiteaux évoquant des têtes fantastiques. L'ensemble, clocher, transepts et absidioles, possède un harmonieux équilibre. A l'intérieur, une superbe coupole du XIIe siècle, unique dans le Libournais; annonce véritablement les voûtes gothiques sur croisées d'ogives.   Église Saint-Georges à Saint-Georges de Montagne (hameau à 850 mètres de Montagne), a un exceptionnel clocher à trois étages. Il se dresse au-dessus du hameau et des vignes. L’église est datée du Xle siècle et a été construite sur l'emplacement d'anciennes ruines romaines. Elle est certainement la plus ancienne de la châtellenie de Puynormand. Son clocher est original, plus étroit à la base qu'au sommet et mesure 23 mètres de haut.   Église Notre Dame de Parsac est la plus petite de la commune de Montagne. Elle aurait été construite par les Anglais après 1450, suivant une ancienne église trop vétuste. De nombreuses restaurations se sont ensuite succédées au cours des siècles suivants, dont une dernière en 1992 pour éviter l’effondrement de l’édifice.   Château des Tours a été construit au XIVe siècle et dispose de deux donjons de forme polygonale avec deux tours circulaires. Hors de l’enceinte du château se trouve une chapelle.   Château Saint-Georges construit bien avant le XVIIe, a été vendu en 1602 par Henri IV lors du démantèlement de la châtellenie de Puynormand. Construit en U, l’ancien château féodal et ses quatre tours auraient été pensés par l’architecte Victor Louis.   Souterrains refuges du Vle siècle au lieu-dit de Malengin à Parsac découverts par Monsieur Millangue qui a également mis à jour une taillerie de meules à grains en calcaire dont l'exploitation remonterait au Xle siècle.   Reste de moulins à vent de Calon (XVIIe) sur la butte de Calon dont deux ont été remis en état. Les moulins étaient en pleine activité jusqu'en 1930.   Une boucle de randonnée du Bois de Bonde de 4 kilomètres, sentier d’interprétation du paysage viticole.   Cinq balades vélo, au départ de Montagne, sont proposées par l’Office de Tourisme du Grand Saint Émilionnais. Vous pouvez retrouver les parcours ici.    Horaires d’ouverture de la mairie Lundi, Mardi et Jeudi : 8h30 à 12h15 et 13h45 à 17h30Mercredi : 13h45 à 17h30 (fermé le dernier mercredi du mois toute la journée)Vendredi : 8h30 à 12h15 – 13h45/17h00
  • Néac

    Néac

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      Présentation de la commune Néac est une commune du Grand Saint-Émilionnais faisant partie du Canton du Nord-Libournais. À 10 kilomètres de Libourne, elle se situe aussi à 10 kilomètres de Saint-Émilion, sur une butte culminant à 54 mètres, sa superficie est de 688 ha. Aujourd’hui, la commune compte 377 habitants, et ces derniers sont appelés les Néacais et les Néacaises.   Un peu d’histoire…         Origine du nom Le nom de la commune de Néac est la forme contractée de Naujac qui dérive probablement de Noviacus ou de Novius, mots d’origine gallo-romaine.         Historique Néac est une commune de Gironde dont la proximité avec Pomerol a encouragé la vocation viticole. L’origine des noms de certains lieux-dits de la commune de Néac, tels Sauriac ou Sivrac, dérivés de Sivriacus témoigne de l’existence d’une civilisation gallo-romaine même si peu de traces subsistent de cette époque en raison des pillages des invasions germaniques. Au Moyen-Age, la paroisse de Néac est rattachée à la châtellenie de Puynormand, qui regroupait 22 paroisses. Néac est également marqué par son passé viticole et par l’énergie dont ont fait preuve ses viticulteurs pour obtenir des AOC dont l’histoire fut mouvementée : les vins ont porté les noms de Pomerol ou de Néac-Pomerol, puis de Néac.   Un patrimoine naturel La commune est traversée par La Barbanne sur environ 2,5 kilomètres.   Des vignes… Sur la commune de Néac, les vins rouges produits peuvent obtenir l’appellation Néac, cependant l’appellation étant si peu connue, l’ensemble des vins sont étiquetés sous l’appellation Lalande-de-Pomerol.   Points d’intérêts : L’Office de Tourisme propose des randonnées passant par la commune de Néac : - une randonnée pédestre : « A la découverte de Néac et Lalande de Pomerol » de 4 kilomètres pour une balade d’1 heure environ - une randonnée vélo : « Néac et Lalande de Pomero » de 13 kilomètres pour 1h15 de balade Vous pourrez retrouver toutes les balades ici.   Édifices à découvrir : Le Château Siaurac est un exemple des importants domaines viticoles de la commune de Néac. Ce château d’architecture classique reprend les grandes lignes du précédent château du XVIIIe siècle, et présente une façade symétrique à deux niveaux. Le côté sud donne sur un parc boisé, tandis que la façade opposée ouvre sur une cour entourée de deux ailes qui abritent bureaux, chais et diverses salles indispensables à un tel domaine viticole.   La commune de Néac conserve une croix de mission de la fin du XIXe siècle. Elle témoigne de la volonté de l’Église de ranimer la foi à la fin du siècle tandis que les pratiquants se font moins nombreux. L’Eglise organise alors des missions, constituées de prêches et de cérémonies religieuses, généralement à plusieurs endroits, qui donnent le plus souvent lieu à l’édification d’une croix commémorative, comme cette importante et sobre croix en pierre.   L’église Saint-Brice de Néac est un édifice spacieux du XIXe siècle qui surplombe la Barbanne. Elle se dresse à l’emplacement d’un premier édifice du XIe siècle. Cette église primitive apparaissant peu à peu trop petite, elle fait l’objet de remaniements et d’agrandissements. L’édifice est alors connu pour ses statues de Saint-Côme et de Saint-Damien qu’elle abrite et auxquelles les habitants de la région vouent une dévotion particulière. L’ancienne église a été rasée et un édifice est reconstruit en 1866 car elle se dégradait au fil du temps et menaçait de s’effondrer. L’église présente aujourd’hui une architecture traditionnelle du XIXe siècle et est dédiée à Saint Brice, diacre de saint Martin devenu évêque par la suite.     Horaires d’ouverture de la mairie Lundi - Mardi - Jeudi : 9h-12h / 14h-17h30 Vendredi : 9h-12h / 14h-16h
  • Petit-Palais-et-Cornemps

    Petit-Palais-et-Cornemps

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      Présentation de la commune Petit-Palais-et-Cornemps est une commune du Grand Saint-Émilionnais et appartient au Canton du Nord-Libournais. Située dans l’arrondissement de Libourne, elle se situe à 16 kilomètres de Saint-Émilion et sa superficie est de 1432 ha. Aujourd’hui, la commune compte 724 habitants, et ces derniers sont appelés les Petits-Palaisiens et Petits-Palaisiennes.   Un peu d’histoire…         Origine du nom Petit-Palais vient du gaulois pales, quand à Cornemps nom d’origine gallo-romaine qui signifie lieu sacré. Formé par la fusion des deux communes le 21 mars 1816.         Historique L’actuelle commune de Petit-Palais-et-Cornemps se subdivisait autrefois en deux villages moins bien distincts. Elle comprenait Petit-Palais et Cornemps, qui appartiennent à Puynormand, plus connu sous l’appellation de châtellenie de Puynormand au Moyen Âge. Fortement marquée par la religion, la commune possède deux églises qui furent le théâtre d’affrontements violents entre protestants et catholiques à la fin du XVIe siècle lors des guerres de Religion. L’église Notre-Dame et l’église Saint-Pierre, construites respectivement aux XIe et XIIIe siècles, sont restées de beaux édifices. À la Révolution, la paroisse Saint-Pierre de Palais (ou Petit-Palais) forme la commune de Petit-Palais et la paroisse annexe Notre-Dame de Cornemps (de Saint-Pierre de Camps) forme la commune de Cornemps. Le 21 mars 1816, la commune de Cornemps est rattachée à celle de Petit-Palais qui devient Petit-Palais-et-Cornemps.   Un patrimoine naturel Les cours d’eau Le Palais et le Ruisseau de Gendarme parcourent la commune sur presque 7 kilomètres.   Des vignes… Petit-Palais-et-Cornemps  est une commune de 320 ha de vignes en Bordeaux et Bordeaux Supérieur. Le village profite de 11 vignobles, produisant des vins de Bordeaux aux diverses appellations depuis plus de 2 siècles.   Points d’intérêts : Il est raconté que le village se situe à l'emplacement d'un relais sur un des chemins de Saint Jacques de Compostelle. La tradition se souvient des miracles qui donnèrent lieu aux pèlerinages, le jour de la Saint Blaise, en Cornemps.   L’Office de Tourisme du Grand Saint-Emilionnais propose un parcours de randonnée sur Petit-Palais, téléchargeable ici.   La commune possède deux sites historiques classés, étudiés pour leur caractère remarquable : L’église Saint Pierre de Petit Palais et L'église Notre Dame de Cornemps. L’église Saint-Pierre est un édifice classé du XIIe siècle. La façade en particulier est une pure merveille : une des plus belles façades romanes de la région, aux belles proportions et abondamment sculptée. En y apportant une attention particulière ceux qui l’observent pourront découvrir diverses surprises : le tireur d'épines au-dessus et à droite de la porte et deux lions aux allures orientales qui surmontent les fausses portes, tores en amande couverts de dents de loups, archivoltes et chapiteaux variés. Il s’agit de la plus riche des façades romanes de la Gironde.   L’église Notre Dame du XIe siècle est inscrite aux Monuments Historiques. Toute la partie ouest de l'église est en ruines. Son extérieur, copieusement garni de lierre épais, révèle des colonnes à pans coupés, des modillons de corniche grossièrement sculptés représentant des figures d'hommes ou des gueules d'animaux.   La commune de Petit-Palais-et-Cornemps est aussi riche en petit patrimoine : fontaine et lavoir, croix de carrefour,  pigeonnier, four à pain, etc…       Horaires d’ouverture de la mairie Lundi et vendredi : de 9h à 12h et de 14h à 18h30 Mardi et jeudi : de 14h à 18h30 Mercredi : de 9h à 12h
  • Puisseguin

    Puisseguin

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      Présentation de la commune Puisseguin est une commune du Grand Saint-Émilionnais faisant partie du Canton du Nord-Libournais. Elle se situe à 7,4 kilomètres de Saint-Émilion et sa superficie est de 1725 ha. Aujourd’hui, la commune compte 873 habitants, et ces derniers sont appelés les Puisseguinais et les Puisseguinaises.     Un peu d’histoire…         Origine du nom La commune tire son nom de puy, qui signifie « mont » et de Seguin, lieutenant de Charlemagne.         Historique Au XIVe siècle, Puisseguin est une petite châtellenie dépendant de celle de Puynormand, et qui s’étend jusqu’à Parsac. La famille Seguin, famille réellement puissante dans la région durant le Moyen-Age s’installe sur le site au début du VIIIe siècle et entreprend de construire un château. En mai 1341, la seigneurie de Puynormand, dont dépend Puysseguin, est attribuée à la famille d’Albret, qui la conserve jusqu’au XVIIe siècle. À la Révolution, la paroisse Saint-Pierre de Puisseguin forme la commune de Puisseguin et la paroisse Saint-Martin de Monbadon forme la commune de Monbadon. Le 1er janvier 1989, la commune de Monbadon a été rattachée à celle de Puisseguin. Le vignoble, cultivé depuis le Moyen-Age, prend son essor au XVIIIe siècle, avec l’introduction de nouveaux cépages et sous l’influence de Pierre Combret de La Nauze qui pressent le potentiel de ce terroir exposé au sud. Il a depuis reçu l’appellation d’origine contrôlée Puisseguin-Saint-Émilion.     Un patrimoine naturel La commune de Puisseguin es traversée par la Barbanne, le Palais, la Vanelle, le Rouille et le Bernon.     Des vignes… L’appellation « Puisseguin-Saint-Emilion » couvre 750 ha  et est déclinée par les nombreux châteaux et caves coopératives installés sur la commune Une autre appellation est présente sur 238 ha dans le secteur de Monbadon ; il s’agit des « Castillon – Côtes de Bordeaux », anciennement appelées « Côtes de Castillon ».     Points d’intérêts : Pour découvrir le territoire, plusieurs boucles et circuits pédestres balisés sont proposés par la commune : découverte du patrimoine et balades thématiques.   L’Office de Tourisme du Grand Saint Émilionnais propose également le parcours à vélo « Églises et châteaux en Lussacais » au départ de Montagne pour 1h30 de balade. Retrouvez les balades ici.   Le château féodal de Monbadon a été construit au XIVe siècle sur la commune de Monbadon-Puisseguin, à l’origine, tour de guet. Une véritable place forte est alors édifiée pour offrir une ligne de défense avec les châteaux de Malengin et de Puisseguin entre Castillon-la-Bataille et Puynormand. Depuis 1602, sous le règne de Henri IV, roi de France et de Navarre, la même famille est toujours propriétaire de l’ensemble du domaine. De nombreux seigneurs, barons de Monbadon, se succèdent. Le château de Monbadon possède aujourd’hui un vignoble de 25 ha et il est l’un des derniers témoignages d’architecture militaire médiévale subsistant en Gironde.   Le Château de Puisseguin est un château-fort du XIVe siècle construit en 1314. Il présente encore des éléments défensifs d’époque. La façade principale présente quelques éléments de fortifications : elle est ponctuée de deux tours rondes couronnées de mâchicoulis et surmontées de petites tours coiffées de toitures en forme d’éteignoir. Deux portes de dimensions différentes servent à l’origine, l’une aux voitures, l’autre aux piétons.   L’église Saint-Martin a été édifiée au début du XIe siècle, les moulures conservées témoignent de cette époque. Son nom est le nom d’un saint très populaire en France, puisque près de 500 village portent ce nom et qu’environ 4000 églises lui sont dédiées. Son portail est de style roman et l’église dispose d’un cadran solaire de 1630.   L’église Saint-Pierre à l’architecture essentiellement romane date de l’extrême fin du XIIe siècle et a été modifiée et agrandie au XVe siècle. Il ne reste de la première période que la partie basse de la façade et les deux premières travées de la nef. En 1786, l’église connait de nombreuses transformations, la partie haute de la façade a été refaite à l'époque moderne.     Horaires d’ouverture de la mairie Du lundi au jeudi : de 8h30 à 12h30 et de 13h30 à 17h30 Vendredi : 8h30 à 12h30 et de 13h30 à 16h30
  • Saint-Christophe-des-Bardes

    Saint-Christophe-des-Bardes

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      Présentation de la commune Saint-Christophe-des-Bardes est une commune située dans le Canton du Nord-Libournais et faisant partie des 8 communes de la Juridiction de Saint-Émilion. Elle appartient également à la Communauté de Communes du Grand Saint-Émilionnais. Sa superficie est de 780 ha et elle se situe à proximité de Saint-Émilion (2 kilomètres). La commune compte aujourd’hui 443 habitants, appelés les Saint-Christophais.   Un peu d’histoire… Origine du nom Le nom « des Bardes » remonte à une époque lointaine. Ce sont des religieux chrétiens, anciennement appelés « druides » qui s’étaient installés dans la contrée où ils organisaient et animaient la vie sociale. Historique L’origine de Saint-Christophe-des-Bardes remonte à l’établissement des Celtes et est donc très ancienne. Au Moyen Âge, un château fort est construit sur la commune, le Château Laroque. Ses seigneurs sont installés sur ce territoire pendant une longue période. L’histoire de la commune est également marquée par l’extraction de la pierre. Tout comme à Saint-Émilion, son sous-sol est parsemé de galeries calcaires d’où l’on extrait des blocs de pierre qui servent à édifier maisons et châteaux. Saint Christophe des Bardes se compose principalement de hameaux parsemés et demeures anciennes mettant en valeur son sublime vignoble. Le village est jumelé depuis 1996 avec le village d’Hermance en Suisse se situant au bord du Lac Léman près de Genève.   Un patrimoine naturel (…) La commune est traversée par la Barbanne sur une longueur de 2,3 kilomètres.   Des vignes… La principale activité de la commune est aujourd’hui viticole : 70 exploitants se partagent 547 hectares de vignes, produisant ainsi des vins qui relèvent exclusivement de l’Appellation d’Origine Contrôlée Saint-Émilion.   Points d’intérêts : L’Office de Tourisme propose différentes randonnées passant par la commune de Saint-Christophe-des-Bardes. Une randonnée pédestre « La Route des terroirs » pour 3 heures de balade environ ainsi que deux randonnées vélos « Les architectures remarquables » de 19 kilomètres et « Les propriétés familiales » de 11,5 kilomètres. Vous pouvez télécharger les balades ici.   Chaque année, durant le dernier week-end de Juillet, est organisée la fête du village. Petits et grands se retrouvent autour d’un repas convivial suivi de jeux variés en plein air, de la présence de bandas, le taureau de fuego et le joyeux bal disco.   Le château Cantin est une ancienne maison noble et tient son nom du ruisseau, le Cantin, qui prend sa source au bas de la colline. Il fut fondé au Moyen Âge mais n’a gardé de cette époque qu’un puit au cœur du vignoble. La plupart des bâtiments de la cour d’honneur datent du XVIIe siècle. Ils ont été construits par des moines bénédictins et ont eu une fonction de ferme et de monastère. Le corps principal du château constituait la résidence d’été des chanoines du chapitre de Saint-Émilion. Les moines restèrent à Cantin jusqu’à la Révolution et le domaine est vendu comme bien national au baron de Mauvezin, appartenant à la famille pendant 100 ans. Un négociant en vin, Alphonse Bisch, remania au XIXe siècle le château : il possède depuis de beaux bâtiments à deux niveaux comprenant une tour carré. La bâtisse est agrémentée d’une vaste cour d’honneur.   Le château Fombrauge est une belle demeure aristocratique construite sur un vaste domaine viticole. Il est composé d’un corps de logis principal à un niveau et de deux ailes perpendiculaires. La façade donne sur une cour intérieure encadrée de remarquables bâtiments. La façade nord bénéficie d’une terrasse en pierre sculptée donnant sur le parc.   Le château Haut-Sarpe est à la limite des communes de Saint-Christophe-des-Bardes et de Saint-Émilion. Situé au sommet d’un tertre surplombant le vignoble, il bénéficie d’une très belle vue sur la vallée de la Barbanne, les clochers de Montagne, Saint-Georges, Parsac mais aussi Lussac. Le château fut construit par le célèbre Léo Drouyn, au XIXe siècle. Dessinateur attitré de la commission des Monuments historiques de la Gironde, il est le premier à mettre en avant la richesse du patrimoine roman girondin et devint l’un des plus grands spécialistes de l’architecture médiévale. Léo Drouyn s’est inspiré du Petit et du Grand Trianon de Versailles présentant une esthétique classique française mêlée d’italianisme.   Le Château Laroque est une ancienne demeure féodale, reconstruite sous Louis XIV. Son emplacement lui permet de dominer la vallée de la Dordogne. Entouré de murailles, le château est pillé au cours du XVIIe siècle par les troupes du duc d’Épernon. Il ne reste plus qu’une importante tour ronde coiffée d’une calotte de pierre de taille. Le bâtiment principal, datant de la fin du XVIIe siècle, semble avoir été remanié par la suite. Il présente un grand corps de logis rectangulaire à deux niveaux surmonté d’une balustrade qui cache la toiture. La façade principale, très simple, possède un avant-corps central comptant trois travées et couronné d’un fronton triangulaire.   Le moulin à vent du Château Haut-Sarpe, fait partie d’un véritable petit hameau et présente une belle tour ronde en pierre surmontée d’une toiture conique en ardoise. Il est aujourd’hui, après restauration, en très bon état de conservation.   Le petit patrimoine de la commune est aussi à visiter : le lavoir, la meule, le four à pain, monuments aux morts, cadran solaire.       Horaires d’ouverture de la mairie Lundi, mardi, jeudi et vendredi : de 8 h5 à 12h30 et de 13h30 à 17h45 Mercredi : de 9h à 12h
  • Saint-Cibard

    Saint-Cibard

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      Présentation de la commune Saint-Cibard est une commune du Grand Saint-Émilionnais faisant partie du Canton du Nord-Libournais. Elle se situe sur la ligne de crête séparant les vallées de la Dordogne et de l’Isle, à 108 mètres d’altitude et à 15 kilomètres à l’est de Saint-Émilion. Sa superficie est de 354 ha. Aujourd’hui, la commune compte 179 habitants. La commune tire son économie essentiellement de son agriculture et de son artisanat.   Un peu d’histoire…         Origine du nom Le nom de Saint-Cibard peut être dérivé du nom d’un praticien romain, Eparcus, provenant du latin « Eparchus » un moine ermite du Vème siècle venu s’installer aux alentours.         Historique Territoire occupé dès la préhistoire, Saint-Cibard, représente un domaine important, contrairement à ce que l’on pourrait penser aujourd’hui. Après Eparcus, nombreux sont ceux qui l’imitent en construisant sur le coteau de confortables demeures pour échapper, en partie aux combats et aux pillages. De nombreuses guerres d’invasions ravagent cette région durant des siècles : invasions barbares à l’époque gallo-romaine, invasions sarrasines sous les Mérovingiens, guerre de Cent Ans pour le Moyen Age et guerres de Religion.  C’est à la Révolution, la paroisse Saint-Cibard-des-Combes forme la commune de Saint-Cibard.   Un patrimoine naturel Saint-Cibard est traversé par 1,6 kilomètre de cours d’eau dont les Nauves, la Lidoire et le Puygueraux.   Des vignes… Saint-Cibard est l’une des trois communes, avec Francs et Tayac, constituant l’appellation de Francs Côtes de Bordeaux dans le grand Saint-Émilionnais.   Points d’intérêts :   Le château de Puyfromage est d’époque Renaissance. La date de 1574 a été trouvée sur la poutre maîtresse de la charpente, lors de sa réfection suite à un incendie.   Le colombier royal de Puyfromage, avec sa forme cylindrique est une curiosité locale et l’un des plus grands pigeonniers de France, datant du XIIe siècle et contenant 981 loges appelées « boulins » (cavités pouvant recevoir les pigeons) en parfait état de conservation et de fonctionnement.   L’église romane du XIIe siècle fut consacrée à Saint-Cibard. Elle se caractérise par son pur style roman, mais une surélévation en style gothique lui donne une originalité rare dans la région.   Le Château Puygueraud est une maison forte construite au XVe siècle sur le promontoire du même nom aux sources du ruisseau de la Guérande, petit affluent de la Lidoire.   La Claverie est une maison forte du bas moyen âge, construite par les anglais au XIVe siècle. Son nom "claverie" est tiré du mot latin "clavis", qui signifie clé. Cette maison occupait une position stratégique durant la guerre de cent ans, car Francs appartenait à une seigneurie rivale.   Les ruines romaines du village de Saint Cibard et le chemin des Maures sont aussi d’autres points d’intérêts cachés du village.       Horaires d’ouverture de la mairie Mardi, mercredi, jeudi : de 14h à 18h Vendredi : de 8h à 12h
  • Saint-Émilion

    Saint-Émilion

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      Présentation de la commune Saint-Émilion est une commune appartenant au Canton des Coteaux de Dordogne et faisant partie des 8 communes de la Juridiction de Saint-Émilion. Elle appartient également à de la communauté de communes du Grand Saint-Émilionnais. Située à 40 km au Nord-Est de Bordeaux et 8 km de Libourne, elle se dresse sur le coteau nord de la vallée de la Dordogne. La commune compte aujourd’hui 1876 habitants, dont 200 intra-muros, appelés les Saint-Émilionnais et les Saint-Émilionnaises.C’est un village historique entouré de vigne, à la renommée internationale, visité par plus d’un million de touristes chaque année. Il fait partie de l’ancienne Juridiction de Saint-Emilion, territoire inscrit sur la liste du Patrimoine mondial de l’Humanité depuis 1999. Un peu d’histoire…         Origine du nom Le nom de la commune de Saint-Emilion provient de celui de l’ermite breton Émilion qui s’installe sur le site au VIIIe siècle. Le blason représente les armes de la ville.         Historique Au VIIIe siècle, un moine bénédictin venu de Bretagne, nommé Aemilianus, installe son ermitage dans une grotte de la forêt d’Ascumbas.Du IXe au XIIe siècle, les catacombes et l’église monolithe sont creusées et une communauté religieuse s’installe sous la règle de Saint-Benoît.En 1152 l’Aquitaine passe sous domination anglaise, favorisant un essor considérable du vignoble et du commerce du Claret. Les bourgeois signent en 1199 une charte avec Jean Sans Terre, Roi d’Angleterre : la ville obtient du roi son autonomie sous une double tutelle administrative et civile : la Jurade. Ces nouveaux privilèges seront confirmés en 1289 par Edouard 1er Roi d’Angleterre qui étend les pouvoirs de la Jurade aux paroisses voisines qui formèrent alors la Juridiction.Du XIIIe au XVIe siècle, alors que débutent les troubles annonçant la guerre de Cent Ans, la construction des remparts se poursuit. En 1237, la construction de la tour du Roy, qui tiendra lieu d’hôtel de ville pour la Jurade, atteste par son style Anglo-Normand de la forte influence anglaise en Guyenne.Un peu plus tard, deux communautés religieuses établies jusqu’alors hors les murs de la ville, viennent s’abriter intramuros : Les Franciscains ou Cordeliers ainsi que les Dominicains ou Jacobins.La cité passe successivement de la couronne anglaise à la couronne française jusqu’au traité de paix signé en 1453 à l’issue de la Bataille de Castillon. Mais la paix sera de courte durée, les Guerres de Religion éclatent dès 1562 et ces épisodes auront des conséquences catastrophiques tant pour la cité que pour son vignoble : les protestants ont perpétré deux pillages en 1580 et en 1589 qui eurent pour résultat la disparition des reliques d’Emilion.La Révolution Française anéantie la vie religieuse et le dépeuplement de la ville; la dégradation des monuments s’aggrave, en 1789 : la Jurade est dissoute. En 1793, Elie Guadet, député « Girondin » à la Convention, fuit la Terreur et revient dans sa ville natale demander asile pour lui et 6 de ses compagnons proscrits. Ils resteront 9 mois dans la clandestinité avant d’être exécutés.La révolution viticole est amorcée dès la seconde moitié du XVIIIe siècle par des propriétaires de domaines viticoles ouverts aux idées et aux techniques nouvelles. En 1884, les viticulteurs de Saint-Émilion créent le premier syndicat viticole de France qui devient le moteur d’une exceptionnelle politique qualitative menée depuis ce jour sur le vignoble. Elle aboutira notamment à la création de l’aire de production de l’AOC Saint Emilion en 1936, puis à la renaissance de la Jurade, en 1948, sous la forme d’une confrérie dont le rôle est de promouvoir les vins de saint Emilion dans le monde entier.L’inscription de la Juridiction de Saint Emilion au patrimoine mondial par l’UNESCO en 1999, au titre de paysage culturel a amené les 8 communes qui la composent à signer en 2001 une charte patrimoniale qui a pour objectif de mettre en place un plan de gestion de ce paysage.   Un patrimoine naturel (…) Saint-Émilion est parcouru par le ruisseau Du Taillas, le ruisseau De Fongaband, la Barbanne et la Dordogne sur environ 11 kilomètres.   Des vignes… L’appellation Saint-Émilion représente 5400 hectares de vignes et se divise en deux appellations : Saint-Emilion AOC et Saint-Emilion Grand Cru. Plus d’information sur le vignoble de Saint-Emilion ici.   Points d’intérêts : Le clocher de l’église monolithe, la Tour du Roy ou encore la Porte Brunet vous offriront de magnifiques points de vue sur la cité médiévale et sur le vignoble !   Plusieurs randonnées vélo et pédestres, passant par Saint-Émilion et ses alentours sont proposées par l’Office de Tourisme. Retrouver ces balades ici.   La cité médiévale offre aussi à découvrir 12 monuments incontournables de la cité. Retrouvez les ici.   Le village accueille de nombreux événement, dont notamment : La Jurade, le festival Philosophia, Jazz Festival, marchés des producteurs de pays, le festival Vino Voce, Journées Européennes du patrimoine, Salon des Artisans d’Art, marché du Gout, Montgolfiades… Découvrir l’agenda complet ici.   L’Office de Tourisme vous propose également une large offre touristique : diverses visites de la cité et des vignobles, mais aussi des châteaux à découvrir et leurs vins à déguster… Découvrir l’ensemble de l’offre touristique proposée par l’Office de Tourisme ici.     Horaires d’ouverture de la mairie Lundi au vendredi : de 8h30 à 12h00 et 13h30 à 17h00 Fermeture au public le jeudi après-midi mais maintien de l'accueil téléphonique.
  • Saint-Étienne-de-Lisse

    Saint-Étienne-de-Lisse

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      Un rendez-vous avec l'Histoire...   Présentation de la commune Saint-Étienne-de-Lisse est une commune située dans le Canton des Coteaux de Dordogne et faisant partie des 8 communes de la Juridiction de Saint-Émilion. Sa superficie est de 710 ha, et elle se situe à 5 km de Saint-Émilion. La commune compte aujourd’hui 249 habitants, appelés les Stéphanois. Saint-Étienne-de-Lisse est jumelée avec la ville de Framsden au Royaume-Uni.   Un peu d’histoire…       Origine du nom : La commune Saint-Étienne-de-Lisse tient son nom du saint éponyme.              Historique : Des traces d’un habitat fortifié datant de la protohistoire (vers 700 à 600 avant notre ère), au premier âge de fer, ont été retrouvées sur le plateau de Niord, à l’emplacement de l’actuel Château Fombrauge.   La commune de Saint-Étienne-de-Lisse s'ancra dans l’Histoire, notamment avec le château de Pressac, où le traité mettant fin à la Guerre de Cent Ans aurait été signé à l’issu de la bataille de Castillon en 1453. Ceci marqua ainsi la fin des 300 ans de présence anglaise en Aquitaine. Ce petit village possède une grande richesse patrimoniale dont une église du XIIe siècle. Au-dessus du village, situé à flanc de coteau, se dresse le château de Pressac dont les origines remontent au XIVe siècle.   Un patrimoine naturel (…) La commune contient environ 1,9 km de cours d'eau, comprenant principalement le Ruisseau Langrane et La Barbanne.   Des vignes… Les viticulteurs de la commune produisent des vins de l’appellation contrôlée Saint-Émilion AOC et Saint-Emilion Grand Cru.  Plus d’informations sur les vins de Saint-Emilion ici.   Points d’intérêts :  La commune possède sans doute le plus dissimulé des points de vue sur la Juridiction : le lieu-dit de la Croix de Tourans, située dans un petit bois est accessible uniquement à pied et permet d’admirer l’ensemble du paysage viticole. Il y a ainsi un magnifique panorama sur toute la vallée de la Dordogne.   Par une après-midi d’automne durant laquelle nous avons parcouru les terroirs de Saint-Emilion, nous arrivons à la Croix de Tourans. Après avoir traversé les vignes, le paysage change soudainement à l’entrée d’un petit bois. Nous nous retrouvons comme dans un cocon hors du temps. Celui-ci s’ouvre sur un tableau baigné de lumière, de couleurs, d’odeurs… De ce point de vue nous prenons conscience d’un paysage unique, d’une œuvre d’art d’une rare beauté, façonné par la nature et les hommes. Au loin la rivière Dordogne bordant la plaine rappelle la présence de l’océan qui a sculpté le plateau calcaire sur lequel nous nous trouvons et formé ce paysage de combes. Les vignes ont remplacé les prés dans lesquels paissait le bétail de nos ancêtres. Au son de la cloche de l’église de Saint-Etienne-de-Lisse, on prend conscience que l’Homme s’est installé là il y a déjà plusieurs siècles. Devant ce paysage, on réalise alors que la communion de l’Homme et de la nature a modelé notre territoire que nous nous devons de pérenniser et de transmettre à notre tour.   Plusieurs chemins de randonnées passent par Saint-Étienne-de-Lisse, l’Office de Tourisme du Grand Saint-Émilionnais propose « À la croisée des appellations » pour une randonnée pédestre de 2h30 environ et une randonnée à vélo : « Route des Architectures remarquables » pour 19 km de route.Téléchargeable ici.  L’Église Saint-Étienne a été érigée en partie sur des substructions gallo-romaines en forme de croix latine. Au cours du XIXe siècle elle a subi des transformations. Avant 1840, l’église possédait un clocher qui s’élevait sur la croisée de ses transepts, mais il a été rasé pour cause d’affaissement. En 1845, la cloche est refondue et mise dans la cage d’escalier surélevée.Dans cette église, on peut retrouver six stalles de hauts dignitaires religieux de la Juridiction, disposées dans le chœur, et venant de la collégiale de Saint-Émilion. Le Château de Pressac se dresse au-dessus du bourg et de l’église et domine la vallée de la Dordogne. Après la bataille de Castillon la reddition des Anglais de la guerre de Cent Ans a lieu au château de Pressac. Le corps du logis date du XVIIe siècle, mais a été reconstruit dans le style néo-gothique au XIXe siècle, et selon les traditions locales, ce château aurait eu la particularité de posséder 27 tours dont plusieurs laisseraient encore apparaître leurs ruines. Ce château, à l’architecture fortifiée, a été remanié à plusieurs époques : la porte d’entrée, partie la plus ancienne, s’ouvre sur une muraille de deux tours et est surmontée de mâchicoulis devant lesquelles étaient anciennement creusées des douves. Les propriétaires actuels ont aujourd’hui permis la restauration du chai.     Horaires d’ouverture de la mairie Lundi-mardi-jeudi-vendredi : 9h-12h et 13h30-17h30
  • Saint-Genès-de-Castillon

    Saint-Genès-de-Castillon

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      Présentation commune Saint-Genès-de-Castillon se situe à 50 km au Nord Est de Bordeaux, à 7 km à l’Est de Saint-Emilion et à égale distance au Nord de Castillon-la-Bataille. Elle appartient au Canton des Coteaux de Dordogne. La superficie de la commune est de 680 ha; son territoire se situe à une altitude entre 32 et 98 mètres, mais la majorité reste au-dessus de 90 m d’altitude. C’est ce caractère vallonné de son relief qui permet à Saint-Genès-de-Castillon d’offrir de beaux points de vues.   La population est de 394 habitants et ils sont nommés les Saint-Genésiens et Saint-Genésiennes.      Un peu d’histoire….       Origine du nom : La commune doit son nom à Genès ou Genesius, qui fut le nom de plusieurs saints, dont un comédien martyr de Rome au IVe siècle et un autre, évêque de Lyon au VIIe siècle. Au cours de son histoire, la commune a connu trois changement de nom :             1793 : Saint Genest             1801 : Saint-Genef             1956 : Saint-Genès-de-Castillon          Histoire :   La découverte d’une station gallo-romaine en 1906 atteste la présence d’occupation humaine dès cette époque.    Points d’intérêts :   Sur l’ensemble du territoire de la commune de Saint-Genès-de-Castillon, le patrimoine rural bâti est riche d’une cinquantaine d’éléments : fontaines, lavoirs, puits, fours à pain, pigeonniers, croix, caveaux, moulins à vent, cabanes de vigne…   L’Église de Saint-Genès-de-Castillon : Cette église néo-gothique du XIXe siècle (1883) bâtie à l’emplacement d’une ancienne église romane du XIe siècle qui desservait alors également les paroisses de Sainte-Colombe, de Saint-Etienne de Lisse, Parsac et probablement Gardegan. Cette église romane avait été restaurée au XIXe siècle (1851), cependant les murs de la nef menaçant de s’écrouler, elle fut détruite. Le carillon est composé de 4 cloches réalisées en 1887 par la Fonderie Vauthier de Saint-Emilion.       Manoir de Gravoux (classé monument historique depuis 1964) : Ce manoir de la fin du XIVe - début du XVe siècle comporte des éléments défensifs typiques des châteaux forts. Cette maison noble appartenait à François de Gramont, seigneur de Bidache et maréchal de Navarre, comte de Blaye et seigneur de Mussidan lors de la première moitié du XVe siècle.  Aujourd’hui, c’est un domaine viticole en Castillon Côtes de Bordeaux et Bordeaux Clairet.   Château de Flaujagues est a l’origine un manoir médiéval rectangulaire datant de la fin du Moyen-Âge. A la fin du XVe et début du XVIe siècles, il est agrandi et devient le siège d’une des seigneuries appartenant aux Ségur. Aujourd’hui restauré, ce château est une propriété viticole de l’appellation Castillon Côtes de Bordeaux.   Château l’Estang datant du XIVe siècle mais qui a été largement restauré au fil des siècles puisqu’en 1868 seuls deux pans de mur datés du XIVe demeuraient.    Un patrimoine naturel ... Le ruisseau d’Aiguille, situé à 75 mètres d’altitude, ainsi que la Barbane sont les principaux cours d’eau qui traversent la commune de Saint-Genès-de-Castillon. Sur l’ensemble de ses 680 ha la commune, 95 ha sont des bois.      Des vignes… L’exploitation viticole de la commune de Saint-Genès-de-Castillon s’étale sur 280 ha de la commune. Ces vignes sont principalement plantées dans l’aire d’appellation de Castillon Côtes de Bordeaux.    Évènements annuels :   L’exposition des « mounaques » (personnages exposés durant l’été) est un temps fort de ces festivités. La Fête de la musique (samedi le plus proche du 21 juin), la Fête locale/brocante (dernier samedi du mois d’Août ), la galette des Rois ainsi que l’accueil des nouveaux habitants, sont des manifestations annuelles pérennes à Saint-Genès-de-Castillon.     Horaires d'ouverture de la mairie  Lundi : 14h00 à 18h00 et Jeudi-Vendredi : 9h00 à 12h00
  • Saint-Hippolyte

    Saint-Hippolyte

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      Les mystères de la Juridiction...   Présentation de la commune Saint-Hippolyte est une petite commune située sur les coteaux de Saint-Emilion, appartenant au Canton des Coteaux de Dordogne et faisant partie des 8 communes de la Juridiction de Saint-Émilion. Sa superficie est de 444 ha, elle se situe à 4,6 km de Saint-Émilion et 10 km de Libourne. La commune compte aujourd’hui 138 habitants, appelés les Hippolytains. Saint-Hippolyte offre une remarquable harmonie architecturale, sur le plateau de Ferrand qui domine la vallée de la Dordogne.   Un peu d’histoire… La commune Saint-Hippolyte tient son nom du saint éponyme. Saint-Hippolyte était un philosophe du IIIe siècle et un brillant théologien de l’Église romane, après s’être opposé à Saint Calixte 1er, il se réconcilie avec l’église et retourne à la foi catholique.   Un patrimoine naturel… La commune est parcourue par environ 600 mètres de cours d'eau, comprenant principalement le Ruisseau Langrane.   Des vignes… Son vignoble participe à la renommée des vins de l’appellation Saint-Emilion et produit de nombreux vins en Saint-Emilion AOC et Saint-Emilion Grand Cru.Plus d'informations sur le vignoble de Saint-Émilion, ici.   Points d’intérêts :   Le point de vue depuis le plateau de Ferrand, où l’horizon s’étend sur la vallée de la Dordogne.   Grottes aménagées de Ferrand au XVIIe siècle par Élie de Bétoulaud, poète méconnu, à quelques kilomètres de la commune, mais ayant une histoire certainement plus ancienne. Il y a 3 salles creusées : la chambre d’amour, une en forme de croix et une en forme de lyre. Il y a, à côté un labyrinthe, composé de deux parties symétriques, en hommage à Melle de Scudéry et en honneur au roi Louis XIV. SITE NON ACCESSIBLE AU PUBLIC.   L’église, érigée sur le plateau de Ferrand a été construite en trois fois. Le chœur datant du XIVe siècle est en fait l’ancienne chapelle du château Saint-Poly, demeure familiale de la famille Bétouleau. La nef, qui possède une charpente apparente, est ajoutée au XVIe siècle, et le clocher de forme carrée est bâti en 1783. En 1980 l’église a été restaurée.   Le Château de Ferrand, érigé sous le règne de Louis XIV et situé sur un plateau de Saint-Hippolyte, est une élégante construction datant du XVIIe siècle. Racheté en 1978 par le Baron Bich, elle fait l’objet d’importants travaux de rénovation réalisés dans le respect de l’architecture de l’époque. Le château est composé de deux vastes pavillons carrés reliés par un petit corps de logis en retrait. Aujourd’hui, c’est un propriété viticole qui évolue dans l’appellation Saint-Emilion Grand Cru. Des chemins de randonnées et parcours vélos réalisés par l’Office de Tourisme passent par Saint-Hippolyte :                 - « La route des terroirs » pour une balade pédestre de 6 heures environ                 - « Les architectures remarquables » un parcours vélo de 19 km pour partir à la découverte du patrimoine viticole et architecturale du Saint-Emilion. Vous pouvez télécharger les parcours, ici.     Horaires d’ouverture de la mairie Mardi : 14h00 à 18h00Du Jeudi au Vendredi : 14h00 à 18h00
  • Saint-Laurent-des-Combes

    Saint-Laurent-des-Combes

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      Le poumon vert de la Juridiction...       Présentation de la commune Saint-Laurent-des-Combes est une commune de 262 habitants, faisant parti de la Juridiction de Saint Emilion. Elle se situe dans le Canton des Coteaux de Dordogne à 3km au Sud-Est de Saint-Emilion sur des terrains hauts de plus de 300 m, sa superficie est de 386 hectares. Ses habitants sont appelés les Saints-Laurentais.       Un peu d’histoire... L’appellation « des Combes » provient de la forêt de « Cumbis » (racine grecque « kumbe » signifiant cavité) dans laquelle le moine Emilion y aurait installé son ermitage à l’époque des Sarrasins au VIIIe siècle. Saint-Laurent-des-Combes a pris part à certains grands moments de l’Histoire de France. Le 15 mai 1814 eut lieu une grande fête en l’honneur du retour du roi Louis XVIII et de la présence du duc d’Angoulême dans le département, à cette occasion : « Le drapeau blanc est arboré. Une messe solennelle, avec le Te Deum, est célébrée. Un banquet réunit les habitants. Le soir, il y a des danses et le bourg est illuminé ».   La vie du village se situait principalement autour du bourg de l’église, mais au cours de la seconde moitié du XIXe siècle,  elle s’est déplacée au pied du coteau avec l’arrivée du chemin de fer.   La commune a été marqué par quelques illustres personnalités: Jean de Foix, beau-frère du roi Louis XII, avec le Château de Candale. Raymond-Théodore Troplong, président du Sénat (1852-1869), et le Château Troplong Mondot. Le Professeur Jean-Louis Faure, membre de l’Académie de Médecine, avec le Château Bellefont-Blecier, a légué en 1918 à la commune 18 hectares de forêt afin d’en faire le “poumon vert” de la Juridiction. Ou encore, le médecin-général René Labusquiere, petit-fils de Jean-Louis Faure, un des géant de la médecine tropicale.       Un patrimoine naturel vallonné... Site exceptionnel, formé par une succession de combes, la commune offre un magnifique panorama depuis le rebord du plateau calcaire où se dresse son église romane. Depuis son parvis, une vue sur toute la vallée de la Dordogne s’offre alors au visiteur.   Saint-Laurent-des-Combes possède quelques cours d’eaux, dont le principal est le Ruisseau de Beuran situé à 19 mètre d’altitude. La commune possède une superficie relativement limitée de bois avec ses 38 hectares. Cette zone, particulièrement sensible et montrant un intérêt biologique remarquable, a permit en 1991 d’inscrire la commune à l’inventaire des Zones Naturelles d’Intérêt Ecologique, Faunistique et Floristique (ZNIEFF).   Saint-Laurent-des-Combes fait parti de la Juridiction de Saint-Emilion, qui a été inscrite au patrimoine mondial de l’UNESCO au titre de “paysage culturel”. Les paysages de combes et coteaux se succédant, et son imbrication harmonieuse, justifie pleinement son inscription. Des sentiers de randonnées permette de partir à la découverte des ces paysages de vignes, bois et patrimoine rurale.       Des vignes… Sur l’ensemble de son territoire, Saint-Laurent-des-Combes peut produire des vins de plusieurs appellations du bordelais, comme le Bordeaux et Bordeaux Supérieur. Mais, surtout, son vignoble étant sur le territoire de la Juridiction de Saint-Emilion, ce sont les appellations Saint-Emilion AOC et Saint-Emilion Grand Cru qui sont majoritairement produites. Plusieurs de ses propriétés viticoles font parties du cercle des Grands Cru Classés et Premiers Grands Cru Classé de Saint-Emilion.    Plus d’informations sur le vignoble de Saint-Emilion, ici.       Points d’intérêts :     Le point de vue depuis le parvis de l'Église sur la vallée de la Dordogne.   Plusieurs parcours de vélos et randonnée ont été réalisés par l’Office de Tourisme du Grand Saint-Emilionnais passant par Saint-Laurent-des-Combes :   Rando - Entre combes et coteaux - paysages UNESCO Vélo- Vallée de la Dordogne et son vignoble Vélo - Route des architectures remarquables Vélo - Entre vignes et Dordogne Les parcours sont téléchargeables ici.       Horaires d'ouverture de la mairie Lundi/Mardi/Jeudi/Vendredi : 9:00 à 12:30 /14:00 à 18:00
  • Saint-Pey-d’Armens

    Saint-Pey-d’Armens

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      Présentation de la commune Saint-Pey-d’Armens est une commune située dans le Canton des Coteaux de Dordogne et faisant partie de la Juridiction de Saint-Émilion inscrite au patrimoine mondial de l’UNESCO. La commune s’étend sur 420 ha, et plus des trois quarts de cette superficie s’étendant des deux côtés de la RD936 sont occupés par de la vigne. Elle se situe à 7,5 km de Saint-Émilion et à 12 km de Libourne. La commune compte aujourd’hui 203 habitants, appelés les Peyrelais et les Peyrelaises.   Un peu d’histoire… Origine du nom En 1793 le nom de la commune était Saint Pey Darmens. Puis, en 1801, il devint Darmens-Saint-Paix et enfin, son nom actuel, Saint-Pey-d'Armens.   Historique Le village est traversé par une ancienne voie royale reliant Bordeaux – Bergerac et fait partie des 11 paroisses formant l’ancienne vicomté de Castillon et des 8 paroisses composant la Juridiction de Saint-Émilion,  qui a contribué à la renommée du vin de Saint-Émilion. Plus d’information sur la Juridiction ici.   Un patrimoine naturel (…) La commune contient environ 1,9 km de cours d'eau appelé le Ruisseau Langrane. Les paysages de Saint-Pey-d'Armens sont classés au patrimoine mondial de l'UNESCO en 1999, comme pour tous les villages faisant partie de la Juridiction de Saint-Émilion.   Des vignes… Les propriétés viticoles sur la commune de Saint-Pey-D’Armens évoluent dans l’appellation Saint-Emilion AOC et Saint-Emilion Grand Cru. Plus d’informations sur le vignoble de Saint-Emilion ici.   Points d’intérêts :L’Office de Tourisme du Grand Saint-Émilionnais propose une randonnée vélo au départ de Saint-Émilion de 46 kilomètres « Tour du Grand Saint-Emilionnais » à télécharger ici. L’Église Saint Pierre est une petite église romane restructurée à plusieurs reprises. Datant du XIIIe siècle, elle abrite un arc triomphal et des chapiteaux ornant les colonnes du chœur, sont finement travaillésLa Croix de Cimetière du XVIe siècle est une croix hosannière qui a été classée monument historique. Elle se dresse sur un socle sur lequel se trouvent quatre petites colonnes sur ses quatre coins. Trois sculptures ont été réalisées sur chaque face de la croix.De plus, dans le cimetière de Saint-Pey-d’Armens, il y a un sarcophage datant du XIIe siècle. De belles demeures se dressent dans le paysage, tels que les châteaux Saint-Pey et Fourney conçus par l’architecte Victor Louis au XVIIIe siècle.Le château Fourney réalisé au XVIIIe siècle selon les plans de l’architecte Victor Louis, auteur du Grand Théâtre de Bordeaux et de beaux hôtels particuliers de la ville, est de style Louis XVI. Le corps central de cette bâtisse a été achevé en 1789, mais les travaux ont été interrompus au cours de la Révolution. Le parc et le bâtiment ont été achevés en 1805.Le château de Saint-Pey s’étend sur 20 hectares. Il  s’ouvre sur un grand parc de 2 hectares où l’on peut entrevoir les premières parcelles de vignes. Une partie du château date du XVIe siècle et servait de maison d’habitation. L’autre bâtisse est réservée au chai.     Horaires d’ouverture de la mairie Lundi, mardi, jeudi et vendredi : de 8h30 - 12h30Mardi après-midi : 14h30 - 18h30
  • Saint-Philippe-d’Aiguilhe

    Saint-Philippe-d’Aiguilhe

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      Présentation de la commune Saint Philippe d’Aiguilhe est une petite commune de 373 habitants située dans l’est du Libournais, dans le canton des Coteaux de Dordogne. Ses habitants sont appelés les Saints-Philippois ou les Saints-Philipposes. Avec une superficie de 587 hectares, elle est principalement entourée du vignoble de Castillon Côtes de Bordeaux et de Puisseguin. A 13 km de Saint-Emilion, son bourg est traversé par la voie départementale RD 123 reliant Castillon la Bataille à St Seurin sur l’Isle. En son centre, on y trouve l’église romane Saint-Philippe ainsi qu’une activité de multi-services (épicerie, restaurant, boulangerie), la Mairie, une Agence Postale Communale, une école, une salle polyvalente, un stade et enfin un terrain de tennis.   Un peu d’histoire… Son nom lui vient du saint éponyme et du nom de l’ancienne seigneurie d’Aighuile, sur laquelle elle s’étend. Le village est placé sur un promontoire de la rive droite de la Dordogne. Les premières marques de l’Homme, remonte à l’Antiquité. En effet, un village fortifié gaulois s’y était installé à cette époque. Au Moyen-Age, c’est sur les anciennes fondations de ce petit village, que la forteresse de l’Aiguilhe fut érigée. Détruit, puis par la suite reconstruit, le château d’Aiguilhe abrita notamment une commanderie de Templiers au XIIIe siècle. Quant à la seigneurie d’Aiguilhe elle-même, remonte au XIIème siècle; à cette époque elle dépendait de la seigneurie de Puynormand, située un peu plus au Nord-Ouest. De nos jours, cette petite commune est notamment “caractérisée par une certaine harmonie architecturale”.   Un patrimoine naturel riche en eau… Située à 108 mètres d’altitude, la commune n’accueille aucune réserve naturelle. Cependant, pas moins de quatre cours d’eau traversent le territoire de la commune : le Ruisseau d'Aiguille, le Ruisseau de Pinpin, le Ruisseau de Tuillac et enfin le Ruisseau de la Gueyraude.   Des vignes… Le plateau de Saint-Philippe d’Aiguilhe est entouré des vignes des Côtes de Castillon et s’intégre à l’appellation Castillon Côtes de Bordeaux. En savoir plus sur le vin ici.   Points d’intérêts : Sur la commune de Saint-Philippe d’Aiguilhe, se trouve plusieurs sites à découvrir: Le site du Candelaïre, avec son moulin et sa table d’orientation Le site du château Camp de la Hire. Des lavoirs, un pigeonnier L’église Saint-Philippe (construite entre le Xe et la fin du XIIe siècle) - Classée monument historique en 1920 Le Château Montagne (XIe, fin du XVIe et XIXe siècle) Les vestiges du château d’Aiguilhe (XIVe, XVII et XVIIIe siècles) le long du ruisseau d’Aiguilhe. Ce château a successivement appartenu à des templiers, puis à des familles nobles. Son propriétaire le plus illustre fut le chevalier Le Breton, seigneur d’Aiguilhe à la fin du XVIIIe siècle. Il fut le premier président du parlement de Bordeaux. Le château est en ruine depuis 1904 à cause d’un incendie. Chemin pédestre      Horaires d'ouverture de la mairie Lundi : 14:00 à 18:30 / Mercredi : 14:00 à 18:30 / Vendredi : 14:00 à 18:30
  • Saint-Sulpice-de-Faleyrens

    Saint-Sulpice-de-Faleyrens

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      Présentation de la commune Saint-Sulpice-de-Faleyrens est une commune située en bordure de la Dordogne sur environ 10 kilomètres, appartenant au Canton des Coteaux de Dordogne. Elle est l’une des huit communes faisant partie de la Juridiction de Saint-Émilion, inscrite au patrimoine mondial de l’Humanité par l’Unesco pour son paysage viticole historique. Sa superficie est de 1817 ha, elle se situe à 5 kilomètres de Saint-Émilion. La commune compte aujourd’hui 1379 habitants, appelés les Saint-Sulpiciens.   Un peu d’histoire… Origine du nom Saint-Sulpice-de-Faleyrens  tire son nom du Saint éponyme et en hommage à un évêque du VIIe siècle. Il tient également de faleiro, en occitan faleyre, « fougère ». En effet, autrefois boisé et peu cultivé, Saint-Sulpice-de-Faleyrens utilisait très tôt la fougère puisque les premiers verres à boire sont fabriqués à partir de cendre de fougère.   Historique La présence d’un menhir au port de Pierrefitte atteste une occupation du sol dès le Néolithique, il y a 4 000 ans. L’histoire du village est très étroitement liée à celle du château de Lescours, où le roi de France, Henri de Navarre, se réfugie au XVIe siècle. La légende prétend que Louis XIV y trouva aussi asile. Aussi, l’embarcadère du village est devenu le port d’où Saint-Emilion exportait ses barriques vers Rome ou Londres, via Bordeaux. La commune accueille un des plus anciens témoignages d’occupation humaine de la Juridiction : le menhir de Peyrefitte (environ 2600-2300 ans avant notre ère), le plus grand d’Aquitaine, classé monument historique en 1889, autour duquel les habitants se réunissent et fêtent depuis des millénaires, et même encore aujourd’hui, le solstice d’été.   Un patrimoine naturel riche en eau Saint-Sulpice-de-Faleyrens est une commune située en bordure de la Dordogne (classée réserve mondiale de Biosphère par l’UNESCO) sur environ 10 kilomètres. La commune est aussi parcourue par environ 600 mètres de cours d'eau, comprenant principalement le Ruisseau Langrane.   Des vignes… L’activité principale de la commune est liée à la viticulture. La partie nord-est de la commune est occupée par des vignobles produisant du vin d’appellation Saint-Émilion et Saint-Émilion Grand Cru. On peut également trouver des vignes produisant du Bordeaux et Bordeaux supérieurs. Plus d’informations sur le vignoble de Saint-Emilion ici.   Points d’intérêts : Le paysage et les terres de la commune sont propices à la découverte, en vélo ou à pied, de la faune et de la flore liées au paysage de palud. En vélo, Saint-Emilion Tourisme a réalisé plusieurs parcours passant par Saint-Sulpice-de-Faleyrens disponibles ici  (Entre vigne et Dordogne; Tour du Grand Saint-Emilionnais; la Vallée de la Dordogne et son vignoble).   Sites remarquables : Le menhir de Pierrefitte, célèbre mégalithe de Pierrefitte se dresse dans la vallée de la Dordogne, au bord de la route menant à Libourne depuis Saint-Sulpice-de-Faleyrens. Contrairement aux autres mégalithes recensés en France il est sculpté. Constitué d’un bloc monolithe, il est le résultat d’un énorme travail collectif des populations neolitiques. Les bâtisseurs l’ont probablement descendu d’une carrière calcaire. Ses dimensions imposantes - il mesure 5m20 de hauteur, 3m de largeur maximale, 1,5m d’épaisseur et a une masse estimé à 50 tonnes – en font le plus grand menhir de Gironde, mais aussi du Sud-Ouest de la France. Il représente une main droite aux proportions parfaites. Le calcaire est usé au niveau du poignet car de nombreux pèlerins sont venus frotter la pierre pour obtenir sa protection. Il est difficile de dater ce mégalithe. Mais il est probable qu’il date du Néolithique récent (2600-2300 avant notre ère).   L’église romane Saint-Sulpice construite aux XIe et XIIe siècles, en pierre et dont l’abside est inscrite en 1925 au titre des Monuments Historiques.   Des châteaux prestigieux ont leur histoire liée à celle de la  commune : Châteaux Lescours, Le Castellot ou encore Monbousquet.   La fontaine Saint-Martial détient selon la légende, la particularité de guérir les maux des yeux. Alimentée par une source du même nom, on peut penser qu'à l'origine, cet ensemble constitue un sanctuaire et que les "visiteurs" du menhir de Pierrefite tout proche, profitaient de ses bienfaits. La fontaine est encore conservée.   Événements : Les habitants fêtent le menhir de Pierrefitte à chaque solstice d’été. Selon la croyance, « la pierre levée » avait la réputation de garantir bonheur et prospérité. Ainsi, les jeunes gens s’y rendaient pour bénir leurs amours. La vie associative de la commune est plutôt dynamique et de nombreux événements sont organisés chaque année.       Horaires d’ouverture de la mairie Du lundi au vendredi de 9h00 à 12h30 et de 14h00 à 17h30