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Un "paysage culturel" remarquable

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En 1972, la Convention du patrimoine mondial est devenue le premier instrument juridique international à reconnaître et à protéger les paysages culturels.

Les paysages culturels représentent les « œuvres conjuguées de l'homme et de la nature » désignées à l'Article 1 de la Convention.

 

Ils illustrent l'évolution de la société et des occupations humaines au cours des âges, sous l'influence des contraintes et/ou des atouts présentés par leur environnement naturel, et sous l'effet des forces sociales, économiques et culturelles successives, internes et externes.

 

Les paysages culturels se divisent en trois catégories majeures (Orientations 2008, annexe 3) :

  1. Le plus facilement identifiable est le paysage clairement défini, conçu et créé intentionnellement par l'Homme, ce qui comprend les paysages de jardins et de parcs créés pour des raisons esthétiques qui sont souvent (mais pas toujours) associés à des constructions ou à des ensembles religieux.

  2. La deuxième catégorie est le paysage essentiellement évolutif. Il résulte d'une exigence à l'origine sociale, économique, administrative et/ou religieuse et atteint sa forme actuelle par association et en réponse à son environnement naturel. Ces paysages reflètent ce processus évolutif dans leur forme et leur composition. Ils se subdivisent en 2 catégories :

    - Un paysage relique (ou fossile) est un paysage qui a connu un processus évolutif qui s'est arrêté, soit brutalement soit sur une période, à un certain moment dans le passé. Ses caractéristiques essentielles restent cependant matériellement visibles.

    - Un paysage vivant est un paysage qui conserve un rôle social actif dans la société contemporaine, étroitement associé au mode de vie traditionnel et dans lequel le processus évolutif continue. En même temps, il montre des preuves manifestes de son évolution au cours des temps. C’est le cas de la Juridiction de Saint-Émilion.

  3.  La dernière catégorie comprend le paysage culturel associatif.

 

Dans la Juridiction de Saint-Émilion, tout rappelle que l’Homme et la Nature ont avancé ensemble, en y développant la culture de la vigne apparue il y a plus de 2 000 ans.


Un
paysage culturel comme celui de la Juridiction est sculpté par son histoire et sa géographie. Architectures religieuses, architectures viticoles ou petit patrimoine architectural familier des générations passées (cabanes de vigne, lavoirs, cressonnières, moulins, etc.) sont autant d’expressions d’une société, de ses savoir-faire à maintenir vivants et à transmettre aux générations futures.


Il est important de noter que la Convention reconnaît l’interaction entre l’être humain et la nature et le besoin fondamental de préserver l’équilibre entre les deux

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