Comme le laisse deviner le titre de ce concert, emprunté à Boris Vian, celui-ci ne nous invite pas seulement à nous lamenter sur le tragique de la mort; il nous convie aussi à d'explorer, avec Jean Ferrat (Alleluia), les plaisirs d’un enterrement au village, dont l’essentiel se déroule au comptoir du café, les déboires d’une succession surréaliste avec Charles Trenet (L’Héritage infernal), voire, et cela nous touche particulièrement aujourd’hui, les effets bénéfiques d’une bonne épidémie, avec Aristide Bruant (V’là l’choléra qu’arrive).
Bref, il chante avec entrain, mais aussi avec émotion, les mille et une façons de quitter ce monde : en fanfare ou en toute discrétion
Vincent Bouchot et Denis Chouillet interprètent avec délice, délicatesse et dérision un répertoire macabre tout autant que poétique.